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ConseilsL'Histoire de la Photo

Se remettre à l’argentique – Part 5 – Lexique photographique

En se lançant dans la photographie argentique, il y a plein de nouveaux termes à appréhender. Voici un petit lexique pour vous aider. N’hésitez pas à nous contacter pour rajouter des définitions !

120 : format de films pour le moyen format de 6 cm de large.

135 : format de films « standards » 24 x 36 mm.

A

Aberration chromatique : aberration optique qui produit différentes mises au point en fonction de la longueur d’onde. On observe alors une image floue et aux contours irisés. Elle résulte de la décomposition de la lumière blanche en plusieurs longueurs d’onde. 

Absorption : perte d’une partie des rayons lumineux au cours de la réflexion ou de la transmission. L’absorption sélective de la lumière est à l’origine de la couleur.

Acide acétique : acide utilisé pour la confection du bain d’arrêt pour le développement et le tirage noir et blanc (généralement à une concentration de 2%). Se retrouve dans le vinaigre blanc.

Acutance : se dit d’un film restituant une bonne netteté.

Agrandisseur : appareil de laboratoire photographique permettant l’agrandissement d’une image à partir d’un film photographique.

Angle de champ : angle maximal cadré par l’objectif (en degrés).

Anneaux de Newton : la figure d’interférence obtenue en plaçant une lentille sur une surface plane. On peut observer une série d’anneaux concentriques, alternativement lumineux et sombres, centrée sur le point de contact entre la surface sphérique de la lentille et la surface plane. Ces anneaux peuvent se retrouver lors de l’utilisation de passe-vue ou d’un scanner.

APS : « Advanced Photographic System ». Cartouche photographique caractérisée par une image de 17 x 30 mm sur un film 135. Le film comporte une dorsale magnétique enregistrant certaines données, dont le format du cadre choisi (« H » pour le plein format 16/9ème, « C » pour le format classique en 2/3 et « P » pour le format panoramique en 1/3). La tireuse au laboratoire imprime alors automatiquement la photo dans le cadrage souhaité.

Argentique : se dit de la photographique traditionnelle et de tous les procédés basés sur la sensibilité de l’argent à la lumière.

Arrière plan : se situe derrière le premier plan qui est souvent le sujet principal de la photographie.

ASA : « American Standard Association ». Echelle américaine de sensibilité.

Autochrome : Surface sensible créée en 1904 par les frères Lumière. Coulée sur place que verre, cette émulsion donnait une image en positif couleur.

Autofocus : système de mise au point automatique.

B

Bague allonge : accessoire intercalé entre l’objectif et le boitier permettant de faire de la macrophotographie.

Bain d’arrêt : solution utilisée entre le révélateur et le fixateur, permettant de supprimer l’action du révélateur.

Balance des blancs : réglage de l’équilibre chromatique en fonction de la température des couleurs.

Baryté : est un support épais destiné au tirage photo argentique noir et blanc. Ce dernier possède une surface glacée et lisse. Les blancs sont obtenus grâce au sulfate de baryum, appelé également baryté.

Bascule : système permettant d’exagérer ou de corriger la perspective entre le haut et le bas de l’image sur une chambre photographique.

Bonnette d’approche : filtre que l’on visse sur l’avant d’un objectif permettant de diminuer la distance de prise de vue.

Bracketting : technique consistant à prendre systématiquement plusieurs vues avec des réglages d’exposition différents.

C

C-41 : traitement des films négatifs couleur.

Chambre : appareil photographique de grand format.

Châssis : système de chargement des plans film pour chambre photographique.

Cibrachrome : tirage couleur des diapositive, basé sur la destruction des colorants.

Contraste : écart entre les parties les plus sombres et les plus claires d’une image.

Contre-jour : situation où le sujet principal est moins éclairé que l’arrière plan.

Cyanotype : technique de tirage par contact se basant sur la formation d’un précipité de bleu de Prusse.

D

Déclencheur souple : câble permettant de déclencher sans risquer de bouger l’appareil.

Erreur de parallaxe : différence d’espace de vue entre le viseur et l’objectif.

Densité : capacité d’un tirage à ne pas réfléchir la lumière. Capacité d’un film à ne pas laisser passer la lumière.

Densitomètre : appareil mesurant la densité.

Développement : traitement chimique permettant de faire apparaître une image latente pour un film ou un papier.

Diaphragme : orifice de l’appareil laissant passer la lumière.

Diapositive : cliché sur support transparent sur lequel l’image apparaît avec ses valeurs normales (positives).

Diffraction : modification de l’orientation des rayons lumineux résultant à une perte de netteté.

Diffuseur : filtre permettant d’adouci la lumière d’un éclairage.

DIN « Deutsche Industrie Normen » : échelle allemande de sensibilité de film.

Dmax: densité maximum (noir) que peut atteindre un film ou un papier.

E

E-6 : développement des diapositives.

Écart à la loi de réciprocité ou Effet Schwarzschild : la sensibilité d’un film chute lorsque l’on travaille à des temps de pose nettement inférieurs au 1/8e de seconde, ou nettement plus rapide au 1/1000e de seconde. La différence de temps de pose entre celui théorique et celui qu’il faut pratiquer pour obtenir une image correctement exposé est l’écart à la loi de réciprocité.

Émulsion : suspension de particules photo-sensibles.

Épreuve : tirage argentique.

Exposition : choix du couple vitesse/diaphragme.

F

F/ : valeur du diaphragme.

Film infrarouge : film sensible aux infrarouges.

Film lith : film à très fort contraste.

Film orthochromatique : film sensible au bleu et vert mais pas au rouge.

Film panchromatique : film sensible à toutes les longueurs d’ondes.

Filtre : surface transparent mise devant l’objectif modifiant le rendu de l’image.

Fixage : rend les seuls d’argent solubles à l’eau qui sont éliminés dans l’eau.

Flare : reflet ou diffusion lumineuse liés à une lumière frontale.

Flash : système d’éclairage bref.

Focale : distance entre diaphragme et surface photosensible.

G

Gamma : valeur du contraste d’un film après développement.

Glaçage : séchage à haute température d’un tirage baryté, émulsion contre une plaque inox.

Gomme bichromatée : procédé photographique à base de gomme arabique.

Gradation (Grade) : échelle indiquant le contraste des papiers photographiques noir et blanc.

Grain : distinction des grains d’argent après développement d’un film.

H

Hautes lumières : zones très éclairées d’un sujet.

High key : image dont les tons clairs prédominent.

Homothétique : se dit d’un tirage qui respecte les proportions d’un négatif.

I

Image latente : image non encore révélée sur un film ou un papier.

Inactinique : couleur qui ne voile pas les papiers photos orthochromatique.

Internégatif : contretype destinée à des tirages par contact.

Inversible : donnant directement les valeurs positives d’une image.

ISO : échelle normalisée de sensibilité associant ASA/DIN.

K

Kelvin : unité définissant la température de couleurs.

L

Latitude de pose : faculté d’une film à enregistrer des écarts de contraste.

Low key : image dont les tons sombres prédominent.

M

Macrophotographie : photographie des très petits objets.

Maquillage : se fait en tirage en protégeant ou surexposant des zones spécifiques pour modifier le rendu de l’image.

Mesure intégrale : mesure de la lumière sur l’ensemble de la prise de vue.

Mesure pondérée : mesure intégrale mais en privilégiant la partie du sujet considéré comme principal.

Mesure multizone ou matricielle : mesure de la lumière sur plusieurs parties de l’image.

Mesure sélective (spot) : mesure de la lumière uniquement sur le sujet.

Mise au point : définition de la zone de netteté sur le sujet.

P

Panoramique : cadrage d’une photo suivant le rapport 1/2.

Papier salé : technique de tirage par contact se basant sur la création de chlorure d’argent à partir de chlorure de sodium et de nitrate d’argent.

Plan film : film des grands formats (supérieur au format 120).

Planche contact : tirage de l’ensemble des images d’une pellicule sur une seul feuille.

Posemètre : appareil permettant de mesurer la lumière reçue par le sujet.

Profondeur de champ : zone de netteté.

Proxiphotographie : photographie rapprochée (avant la macrophotographie).

R

Recadrage : découpage d’une partie de l’image.

Réflex : type d’appareil où la visée se fait à travail l’objectif.

Repique : intervention manuelle sur un tirage photo pour supprimer des points blancs dus à des poussières.

Retardateur : système permettant de retarder le déclenchement.

Retouche : intervention manuelle sur un tirage pour corriger des défauts.

Révélateur : produit chimique permettant de faire apparaître les images latentes.

S

Saturation : intensité de la couleur.

Sensibilité : capacité d’une surface à capter la lumière. Plus la surface est sensible, moins il faut de lumière.

Solarisation : effet photographique provoqué par l’inversion localisée de certaines parties noires d’une image. Elle peut être obtenue par une insolation lors du développement du film ou du tirage.

Sous-exposition : situation où le film a reçu trop peu de lumière.

Sténopé : chambre photographique dépourvu d’objectifs.

Surexposition : situation où le film a reçu trop de lumière.

Traitement croisé : traitement d’un film dans une chimie qui ne lui est pas destiné.

Traitement poussée : augmentation du temps de développement d’un film exposé à une sensibilité plus basse que celle préconisée.

T

Tirage par contact : technique de tirage où l’image obtenue est de la même taille que le négatif original. Ne nécessite pas d’agrandisseur.

V

Van Dike : technique de tirage par contact au ton brun.

Vignettage : défaut d’une image qui présente des assombrissement sur les angles.

Voile : densité involontaire apparaissant sur un film ou un papier en raison d’une diffusion de lumière.

5 comments
  1. Michel MAGNIER

    Je vois que si j’enlève les termes propres aux traitements chimiques et aux supports sensibles dits pellicules, tout est pareil en argentique et en numérique.

    Alors, faire ou refaire du labo, c’est bien. Mais, est-il pour autant utile d’opposer avec virulence les anciens (argentiques) aux modernes (numériques) ?

    D’accord pour se faire plaisir, mais pour autant, est-il utile de se faire mal ? Ou de se faire du mal ?

    Je suis assez assidument vos chroniques. Je suis en ancien de l’argentique. Mais, je trouve que trop souvent vos textes ressemblent plus à de l’antagonisme qu’à autre chose. Et pourtant …

    Avec mes amitiés.

    1. Rémy

      Bonjour,
      Vous remarquerez également que si nous enlevons tous les ingrédients nécessaires pour réaliser une tarte au citron, il reste la pâte … élément commun à la quasi-totalité des tartes (prune, etc …) 😉

      Avez-vous un exemple à donner sur l’antagonisme numérique/argentique s’il vous plait ?

      Nous ne sommes en aucun cas des anti-numériques. Nous utilisons l’argentique et le numérique au quotidien et avons même l’opportunité, comme beaucoup d’entre nous, de mélanger les deux. Ce qui est assez plaisant d’avoir encore le choix.

      Cdlt

  2. Dieudonné élise

    Bonjour ANAÎS,

    merci pour ce lexique, il a éclairé ma lanterne en ce qui concerne les abréviations venant de mots anglais ou allemand. Les langues étrangères et moi ça fait deux !

    Bonne reprise photo.

    Elise

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