Loading...
A voir/A lireIls ont la paroleInterview

Projet : Cæsura par Josselin Lhopitallier

Aujourd’hui, on retrouve avec beaucoup de plaisir un habitué de Dans Ta Cuve qui nous présente son nouveau projet.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

Bonjour, Josselin. Nous t’avons déjà vu sur le site Dans Ta Cuve, mais pour ceux qui ne te connaissent pas, pourrais-tu te présenter ?

Bonjour Anaïs, tout d’abord je dois dire que c’est un plaisir de répondre à tes questions. En effet j’étais déjà intervenu il y a deux ans au salon de la photo avec mes amis Charles et Renan pour parler de photos de concert en argentique. Je m’appelle Josselin LHOPITALLIER ou Josselin LH sur les réseaux sociaux car mon nom est assez long et difficile à écrire sans fautes.

Je fais de la photo argentique presque exclusivement depuis 4 ans maintenant. Je fais essentiellement de la photo de musiciens. Au début beaucoup de photos qu’on pourrait dire de « crash barrière », puis mon style et mes contacts dans le monde de la musique évoluant j’essaie plus d’adopter une posture documentaire dans ma démarche, en suivant les groupes pendant leur préparation en coulisses.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

Tu nous reviens avec un nouveau projet. Peux-tu nous le présenter ?

Cæsura est un projet d’un an. Un an pendant lequel j’ai énormément voyagé. Un an où j’ai beaucoup appris sur moi. Pendant cette année j’ai beaucoup évolué dans ma réflexion photographique, grâce notamment à certaines personnes qui m’ont beaucoup inspiré. J’ai commencé ce voyage aux Philippines dans la ville de Tacloban dans des quartiers où les maisons sont faites à la main par les habitants eux même. Je suis parti avec une ONG française pour aider à la reconstruction long terme de la ville qui a été ravagée par le Typhon Yolanda il y a 5 ans de cela. J’ai découvert des gens qui avaient le sourire et la banane malgré les différentes épreuves qu’ils ont pu vivre. Comme ils disaient souvent dans leur dialecte « sige  sige »  (prononcé siguay siguay), qui peut se traduire par allons de l’avant. J’ai repris mon voyage en rentrant en France en retrouvant le groupe de musique Last Train que j’ai suivi sur plusieurs dates mais aussi le groupe Boulevard des Airs que j’ai rencontré sur un festival. Deux groupes avec lesquels j’ai vécu de nombreux moments intenses.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

Quel fut sa genèse ?

Difficile de donner un début et une fin. Une histoire c’est d’aller d’un point A à un point B et généralement ce qui m’intéresse c’est plus le chemin de ce point A à ce point B. Mais je pense que l’idée de départ était un dialogue avec moi-même. Je me suis dit « Josselin, c’est le moment de partir à l’aventure. Si tu ne lances pas maintenant, tu risques de te retrouver coincer dans des obligations, qu’elles soient professionnelles ou privées. » Du coup quand une amie m’a parlé de ce projet d’ONG aux Philippines, j’ai dû dire ok en une semaine. Deux mois plus tard, je me retrouvais avec un sac beaucoup trop gros avec un unique appareil autour du cou à l’aéroport.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

Pour ce livre, les photos ont été faites en argentique et majoritairement en noir et blanc. Peux-tu nous présenter le matériel que tu as utilisé ?

Je suis parti aux Philippines avec uniquement mon Leica M4-2 et mon 35mm et des boîtes anti-rayons X débordant de pellicules noir et blanc. Rentré en France, j’ai utilisé un peu plus d’appareils différents. Mais je suis resté globalement très fidèle à mon Leica. J’ai utilisé deux moyens formats différents, un Hasselblad et un Mamiya 645. Je photographie en noir et blanc car je suis un grand fan du tout faire soit même. Quand je peux me le permettre, je le fais. J’ai cependant quelques planches en couleur dans ce livre.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

On te connait beaucoup pour tes clichés de concert. Je suppose qu’ils ont une place particulière dans cet ouvrage ?

Oui, en terme de volume cela représente environ la moitié du livre. J’ai enchaîné plusieurs dates avec les artistes cités ci-dessus et ça se voit dans le livre. Même si pour moi je ne fais pas des clichés de concert. Quand on pense clichés de concert, on pense aux musiciens qui sont sur scènes avec des jeux de lumières, des micros, des enceintes, etc. Je trouve cela un peu réducteur, pour moi un concert ne se limite pas à ça. Il y a un énorme travail de préparation des artistes et un rythme de vie tel pour arriver à faire trois concerts par semaine. C’est cela que j’essaie de documenter et de mettre en valeur par mes photos.

Cæsura par Josselin Lhopitallier

Comment pouvons-nous pré-commander ton livre ?

Il est actuellement en prévente sur le site Leetchi, ainsi que des ventes de tirages.

Cæsura par Josselin Lhopitallier
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *