Ayant investit dans du matériel numérique Canon, j’ai voulu trouvé un boitier argentique me permettant d’utiliser mes superbes optiques en monture EF. Avec mon budget de l’époque, je mettais tourner vers ce petit boitier très abordable qu’est le Canon 3000N.
1. Un peu d’histoire
Le Canon EOS 3000N est l’un des derniers boitiers argentiques de la gamme Canon. Il a été produit à partir de Février 2002 pendant ces quelques années où sortaient quasiment simultanément les boitiers argentiques et les numériques. La production des boitiers argentiques s’est arrêté deux ans après sa sortie avec le EOS 300X.
2. L’EOS 3000N en détail
- Date de fabrication: entre 2002 et 2004
- Taille: 145x92x61.5 mm
- Poids: 350 g
- Format de film: 135 (24×36)
- Sensibilités acceptées: de 6 à 6400 ISO
- Monture objectifs: monture EF
- Visée: de type reflex, avec une couverture photographique de 90%
- Autofocus: oui, avec le choix sur trois points de focus
- Cellule: oui, type TTL avec une cellule silicium à six zones
- Mode(s) d’exposition: priorité ouverture, priorité temps, manuel et tous pleins de modes prédéfinis
- Vitesses: mode bulb et de 30 sec à 1/2000 de seconde
- Flash intégré: oui
- Retardateur: oui de 10 secondes
- Pile: oui, deux piles lithium de type CR123A
- Rembobinage: automatique ou sur demande
- Accessoires: flash externe de type E-TTL, A-TTL, TTL, télécommande de type RS-60E3, boitier d’alimentation BP-8
- Autre version: 3000NDate, qui présente une fonction de datation des clichés suivant un calendrier automatique jusqu’en 2019
3. Utiliser l’EOS 3000N
L’EOS 3000N s’inscrit parfaitement dans la lignée des boitiers Canon EOS amateur. Ainsi, les détenteurs un Canon EOS à trois chiffres ou plus, qu’il soit argentique ou numérique, ne seront absolument pas surpris par le fonctionnement de ce boitier. Une fois votre pellicule chargée, il vous suffira alors de tourner la molette pour choisir votre temps de pose ou utiliser la combinaison du bouton « Av » plus molette pour définir votre ouverture.
Le viseur de l’EOS 3000N présente, comme les autres boitiers EOS, de nombreuses informations relatives à l’autofocus, l’exposition, l’utilisation d’un flash. Bref, toutes les informations qui nous sont utiles en coup d’œil.
Une petite chose à signaler, c’est que ce boitier lit automatiquement la sensibilité de votre pellicule. Faite cependant attention quand vous utiliser des pellicules revêtues d’une étiquette papier comme c’est le cas de la bergger. Elles ne seront pas reconnues. Il vous faudra donc définir la sensibilité vous même.
Parmi les fonctions de ce boitier, vous en trouverez certaines possiblement intéressantes. Pas exemple, vous pouvez mettre le flash en mode anti-yeux rouges (ahhh cette révolution pour les photos de soirée). Ou encore, utiliser le mode de multi-expositions, qui peut monter jusqu’à neuf clichés. Enfin, il y a aussi le mode « bracketing » automatique. Vous n’avez qu’à définir les valeurs d’exposition que vous souhaitez.
4. Problèmes connus
Cela fait maintenant presque six ans que j’utilise ce boitier et jamais eu de gros problèmes! La seule frayeur que je me suis faite, c’est quand j’ai ignoré cette petite pile qui clignotait et que d’un coup, l’appareil ne déclenchait plus. Cela montre bien qu’il s’agit d’un boitier uniquement électrique. Plus de batterie, plus de photo.
5. Verdict
Pour être honnête, ce n’est pas mon chouchou. Je n’aime pas trop la finition plastique bien qu’elle soit résistante (et vaut mieux avec moi) mais c’est ce qui fait que ce boitier est très léger. Plus pratique donc à transporter dans un « sac de fille ». Il se prend facilement en main et son utilisation est simple. Le fait qu’il accepte les montures EF est clairement un plus (à mon sens) car permet l’utilisation de mes optiques initialement vendues numériques. Son prix d’achat est aussi relativement bas (il faut compté entre 20 et 80 euros en fonction des accessoires). En conclusion, un petit boitier sans prétention qui a permit (et permet encore) de faire le lien entre le monde de l’argentique et du numérique.
@Crazyfrenchguy (Laurent)
Dommage qu’il n’aie qu’une seule molette. C’est ce genre de truc qui me fait préférer un F80 à un F75, par exemple 😉
François Brie
Bonjour
Pour mon compte photographe depuis 1981 avec un AE1 et passé ensuite au EOS 5 qui m’a permis de faire la jonction avec mon EOS 5 DMII et que du plaisir d’utiliser ces appareils
Cordialement
M Brie
Danès
Cet article est enrichissant, merci de m’avoir appris la date et un bref historique de l’appareil (qu’il est dur de trouver sur internet en français).
Néanmoins, je trouve que vos photos ne le mettent pas assez en valeur. Boîtier amateur, certes, mais pourtant il permet de prendre des photos quand même superbes.
Fred LAURENT
Article bien expliqué. Il aurait été bien de parler des avant derniers reflex Canon EOS amateurs, es 300V et 3000v et pourquoi pas du dernier : le 300x.
Pour réponde à Crazyfrenchguy, le Nikon F80 ne correspond pas au 3000n de Canon. Ils ne sont pas du tout dans la même gamme de produit. Il faut comparer le Nikon F80 au Canon EOS 33/30 ou éventuellement EOS 33v et 30v qui eux possèdent une molette arrière et concurrencent le F80 de chez Nikon.
Continues à exposer les différents matériels argentiques, c’est intéressant et pourrait donner envie aux néophytes de s’essayer à la pellicule.
Frederic ROBIN
Je viens remettre en service ce boitier argentique. J’ai déjà sont petit frère en numérique (300D). Je l’ai récupéré par hasard. Pour l’instant je le test, il est très simple d’utilisation et comme souligné dans l’article, il accepte les monture EF, ce qui me permet d’utiliser tous mes objectifs. Je ne pense pas qu’il détrônera mon CANON FT-QL, qui date d’une autre génération.
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