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Appareil PhotoNous avons testé pour vous

Test : Canon Prima Zoom 85N

Dans le cercle des initiés, argentique est souvent synonyme de reflex alors que le grand public pense naturellement à l’appareil compact. Alors quand un collègue m’offre le sien (encore merci !), je ne me prive pas de le tester.Les compacts sont aux yeux de beaucoup d’entre nous ces appareils qui ont accompagné nos vacances de jeunesse. Parmi ceci, nous pouvons retrouver le Canon Prima Zoom 85N.

Le Prima de face !
Le Prima de face !

1. Un peu d’histoire

Le Canon Prima Zoom 85N est un compact argentique récent. En effet, il a été fabriqué au Japon fin des années 90 (de 1998 à environ 2001). Faisant partis de la famille de Canon Prima, surnommé aux États-Unis « Sure shot », cet appareil se veut simple d’utilisation et surtout robuste.

Le Prima de dessus !
Le Prima de dessus !

2. Le Canon Prima Zoom 85N en détail

  • Origine : Japon
  • Date de fabrication : 1998
  • Format de film : 24×36 (35mm)
  • Visée : fixe à cadre
  • Cellule : oui (prépondérance centrale)
  • Mode(s) d’exposition : automatique avec mode « yeux rouges », « rétro-éclairage », « flash » et « retardateur »
  • Sélecteur d’ISO : de 25 à 3200 ISO en codage DX
  • Vitesse : de 2 sec à 1/500 ème
  • Retardateur : oui
  • Compte-pose : écran LCD (avec en plus voyant de batterie)
  • Flash : intégré
  • Poids : 225 grammes
  • Dimensions : 12,3 x 6,4 x 4,2 cm
  • Pile : CR123
  • Couleur : existe en gris et noir

3. Sur le terrain

Entièrement fabriqué en plastique, il s’agit d’un compact qui se range dans n’importe quel sac donc facilement transportable. Il est très maniable avec des deux boutons de contrôle du zoom sur le devant.

Sur l’utilisation de l’appareil, rien de particulier. Il est extrêmement simple d’utilisation et très intuitif. Seul petit détail (qui peut être très gênant), le zoom est extrêmement bruyant. C’est fou comme cette petite bête peut faire autant de bruit !

D’autre part, je ne sais pas si c’est un problème récurant mais mon appareil a des gros problèmes à l’allumage. En effet, l’objectif ne sort pas à tous les coups lorsqu’on l’allume…

Regardez bien au fond... Le Sacré Coeur !
Regardez bien au fond… Le Sacré Coeur !

4. Verdict

Il s’agit d’un petit appareil très facile d’utilisation : on vise, on cadre, on déclenche. Cependant, le bruit du moteur zoom est loin d’être discret.

Un petit paysage de campagne...
Un petit paysage de campagne…
2 comments
  1. Patrice

    C’est sûr qu’il est « facile » aujourd’hui d’acquérir un reflex argentique à bon prix (comparé au numérique), mais il ne faut pas oublier ces petits bijoux compacts.

    Ils sont très bons, légers et ce sont des pleins formats (allez me trouver l’équivalent en numérique) 😉

    Je ne regrette pas mon Olympus XA 🙂

    Merci pour cet article et n’hésitez pas à en acquérir un 🙂

    Patrice.

  2. Lionel

    J’ai eu cet appareil photo pour ma communion en 2000. Je l’ai toujours, et je suis entrain de refaire une pellicule avec, il n’a certainement pas servi depuis 2002 quand le numérique est arrivé… Il fonctionne super bien ! Une utilisation extrêmement simple que bien des numérique d’aujourd’hui n’ont pas ! Par contre c’est vrai que le zoom est un quelque peu bruyant.

    Depuis que je m’en ressert, je me rend compte à quel point le numérique s’est montré indispensable alors qu’il ne l’est pas du tout.
    Ma pellicule de 36 poses, en ce qui concerne le type de sujet car c’est un appareil pour les souvenirs et non pas pour faire de la photo Photo, je ne la fini pas en 2 jours, je met bien plus de temps ! On se rend compte a quel point on prend n’importe quoi en numérique, des photos qui n’ont pas de sens et qui engloutissent les vraies photos utiles dans les bas fond d’un disque dur ou d’une carte mémoire qui elles, ne seront jamais tirées… J’ai une amie qui a réussi à faire pas loin de 1500 photos sur séjour de 5 jours… Et la j’ai compris le terme de l’absurdité.

    L’argentique règle considérablement ce problème : On met la pellicule, on prend des photos, (l’appareil étant entièrement automatique) et on donne la pellicule chez le photographe… Le tour et joué, vous retrouvez vos photo sur papier, elle sont très souvent toutes intéressantes, et vous les conservez. On ne peut pas faire plus simple !

    Bref, avec du recule, je ne comprend pas pourquoi on s’est rué sur le numérique, qui, à l’époque avec une qualité nettement inférieur à l’argentique. Comme quoi les marketeux sont très fort. On nous rend indispensable ce dont on a pas besoin.

    La consommation de la photo à nettement changée, mais pas dans le bon sens.

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