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Appareil PhotoNous avons testé pour vous

Test matériel : Bronica ETRS

Bronica ETRS

Le Bronica ETRS fait partie de la famille « ETR » de la marque Bronica. Il existe également d’autres versions (ETR, ETRSI, etc …) possédant tous la même base, excepté quelques évolutions.

Bronica ETRS
Bronica ETRS

1. Un peu d’histoire

L’origine du nom Zenza Bronica pourrait provenir de la contraction de Zenzaburo Brownie Camera, Brownie désignant 120 au Japon car il s’agit du format de pellicule utilisée dans les appareils Brownie.

Bronica ETRS
Objectif standard Zenzanon 75mm

 

Bronica ETRS
Objectif standard Bronica ETRS

2. Le Bronica ETRS en détail

Voici la fiche technique du Bronica ETRS :

  • Origine: Japon
  • Date de fabrication: à partir de 1978
  • Format de film: 120 produisant des négatifs 6×4,5 cm, soit 15 négatifs par film
  • Sensibilité : 25 à 3200 Iso
  • Cellule: Oui avec pile mais utilisable sans
  • Mode(s) d’exposition: Semi-Auto, Manuel
  • Sélecteur d’ISO: oui
  • Vitesses: 1/500 à 1s + Pose B
  • Retardateur: Non
  • Obturateur : central
  • Pile : Oui. 6V au lithium. Il est possible de s’en passer.
  • Accessoires: Viseur AE (I,II), dos polaroid, dos 120, dos 135N, poignée rapide et plusieurs objectifs
Bronica ETRS - Sélecteur d'ISO
Sélecteur d’ISO sur le prisme AE et AE2
Mise en marche de l'appareil
Choix entre la position semi-automatique et la position manuelle
Vue sans prisme
Vue sans prisme

3. Utiliser le Bronica ETRS

En ayant l’appareil dans les mains, nous pouvons nous demander si l’utilisation est compliquée ou pas. Cependant, il n’en est rien. Le Bronica ETRS est très facilement utilisable, que ce soit avec la mise au point manuelle rapide ou que ce soit dans l’accès aux réglages. La première  chose à faire est d’aller sur le prisme et placer le commutateur sur « A ».  La seconde chose à faire est de déplacer le bouton à droite, près de l’objectif, afin de permettre le déclenchement.

Le viseur AE(II) ne donne les mesures qu’à titre informatif. Il vous faudra régler les ISO, la vitesse et l’ouverture manuellement. Le réglage de l’ouverture se fait sur la bague de l’objectif. Le réglage de la vitesse se fait via le bouton se trouvant à gauche de l’appareil. Réglez votre appareil, armez et déclenchez. C’est aussi simple que cela. L’avancement jusqu’à la prochaine photo se fait via la petite manivelle se trouvant à droite de l’appareil :

Manivelle d'avancement de film 120
Manivelle d’avancement de film 120

Par ailleurs, il existe une autre petite manivelle située juste au dessus qui vous permettra de faire de la surimpression.

  • La surimpression « activée », il vous faudra également avancer le film directement sur le dos 120,
  • La surimpression « non-activée », le film s’avance automatique.
Au déclenchement, le bruit du « rideau » indique que vous pouvez effectuer votre prochaine photo.

Le chargement du film est également assez simple :

Dos 120 du bronica ETRS
Dos 120 du bronica ETRS

Le dos est livré avec un tube (porte-film enfichable) en plastique vide qui doit se placer en dessous. Votre pellicule vient se mettre dans le logement du haut. La pellicule doit passer par l’avant et être enroulée jusqu’au tube vide. Faites avancer la pellicule jusqu’à ce que « START » soit visible. Une fois cela fait, placez le tout dans le dos. Il ne reste plus qu’à avancer le film jusqu’à l’afficheur indique « 1 ». Dans tous les cas, vous ne pourrez aller plus loin, l’appareil ne vous laissera pas avancer le film tant que vous n’avez pas déclenché.

Comme vous pourrez le voir, le chargement du dos est facilité grâce au basculement d’un petit volet à gauche.

Petit détail : Le dos est fourni également avec un darkside en métal. Celui-ci vous permet de « fermer » le dos et être complètement hermétique à la lumière. Sans cet accessoire, vous ne pourrez pas changer de dos 120. Lorsque le darkside est sur le boitier, vous ne pourrez déclencher. Il ne faudra donc pas l’oublier au moment de la prise de vue.

4. Problèmes connus

Lors du démontage du prisme, on peut s’apercevoir que le dépoli est juste posé et on peut le faire tomber avec une mauvaise manipulation. Il se raye assez facilement. Heureusement, cela n’a aucun impact sur la prise de vue. Un dépoli rayé peut se remplacer facilement et ne cause aucun problème sur le négatif.

5. Verdict

Cet appareil a été mon premier moyen format et m’a accompagné en shooting et dans mes balades parisiennes. Le poids (environ 1 kg) est relativement important dans le sac mais votre pellicule, une fois développée, vous fera vite comprendre que cet appareil est doué et même lourd … l’utiliser est d’une facilité déconcertante. Son utilisation principale étant le studio, il est totalement possible de faire des photos dans la rue avec.

Ce que l’on peut apprécier chez lui, également, est que l’on peut disposer des accessoires en plusieurs exemplaires. Par exemple, on peut disposer de plusieurs dos 120 avec des pellicules différentes. L’appareil est également « démontable » et changer un élément (verre de visées, prisme, dos, objectifs, etc …) est très simple.

A l’achat, cet appareil se trouve complet aux alentours des 300/400 euros.

Par ailleurs, seuls certains objectifs (Zenzanon, Nikon) peuvent être montés dessus. Le bruit au déclenchement est loin d’être discret.

6. Images d’exemples

Exemple d'images Bronica ETRS
Exemple d’images Bronica ETRS (LC29 – Kodak TriX)
Exemple d'images Bronica ETRS
Exemple d’images Bronica ETRS – Louvres
LC29 – Trix
25 comments
    1. remylapleige

      On doit pouvoir monter des objectifs nikon dessus mais avec une monture spécifique au Bronica. Je doute que les montures F passent directement dessus. J’avais lu que certains nikon passaient dessus mais je n’en ai jamais trouvé.

      1. Seb F.

        J’me disais aussi que c’était trop beau pour être vrai ^^

        (dire que je pensais pouvoir faire du MF avec mon matos « 35mm »… des fois je réfléchis pas qd même !!!)

        Sinon, très bon billet, il m’a donné envie de me procurer ce bestiau ^^
        (mais dans un premier temps je vais donc rester sur mon mamiya 645 et mes 3 objos pour une basse histoire de budget ^^ )

        1. remylapleige

          Pour avoir un mamiya 645, je trouve que la qualité d’image reste largement comparable. Par contre, le seul avantage du bronica à ce niveau est que les dos sont interchangeables et que tu peux utiliser le bronica sans pile. Le mamiya m’a assez étonné la dessus d’ailleurs : sans pile, tu galères un peu. Je peux me tromper aussi 😉

  1. rdgx

    surprise de lire un test du Bronica en 2013 ! merci !
    mais dommage de ne pas avoir eu plutôt entre les mains un ETRSi, dernière version en date (1989 ; http://www.myphotoweb.com/Zenza_bronica_camera/zenza_en/index.htm)
    avec viseur AEIII (mesure spot ou pondérée, priorité diaphragme ou manuel, compensation d’exposition)
    ce qui en fait un appareil tout à fait contemporain !
    et un appareil idéal : type « slow photo » avec viseur poitrine et cellule à main, type reportage avec viseur réflex AEIII et poignée rapide.
    plus dos 220, 135, 135 panoramique, polaroid ; grand choix de focales, bagues macros, doubleur de focale ; format 6×4,5 économique ; pas cher en occas !
    on peut même lui mettre avec adaptateur et des sous un dos numérique ..

  2. Hangar 217

    Bonjour.

    Une petite note sur les Bronica (je possède un SQ): les dos des Bronica sont quelques peu capricieux et demandent des changements plutôt fréquents de joints. En matière de 645, je préfère le Mamiya (j’ai aussi), dont les dos sont conçus en chicane, ce qui permet d’éliminer les joints.

    Mais oui! Bronica, c’est chouette à utiliser! Mon SQ (avec une 150 et le viseur de poitrine) fut mon premier MF. Et le carré… quel bonheur!

    H217

      1. Varex

        Bonjour,
        Les Bronica ETRS, ETRSi nécessitent une alimentation électrique avant tout destinée à gérer l’obturateur central incorporé dans chaque objectif fonctionnant par défaut au 1/500ème. Les vitesses inférieures sont gérées électroniquement. La pile alimente aussi la cellule dans les Viseurs AE (I,II).

  3. frederic chevriau

    bonjour je possede un bronica etr plus cellule , acheter neuf voici …plusieurs année superbe photos super matos..puis tres difficile a trouver les pelochs… introuvable ou que par 5 , ( je ne parle pas d internet ) mais chez les photographe comme avant .. les tirages n en parlons pas.. trop long a expliquer ici … bref.. apres peut etre une dizaine de pelochs , est arriver le numérique etc etc ….. j aimerai savoir si il est possible d installer a la place de mon dos classique 120 un dos numerique ? si oui lequel ? et bien sur les tarifs .. car il faut aussi que financierement cela soit realisable….dans le cas contraire … il restera dans sa boite comme souvenir… svp.. pas d insulte , pas de grossièreté , ou ne repondez pas merci

    1. Rémy

      Bonjour,
      A ma connaissance, seul Blad réalise des dos numériques pour leur moyen-format (testé il y a deux ans au salon de la photo). Bronica  » n’existe plus » donc j’ai un doute qu’un tel dos numérique puis exister. Désolé.

  4. rdgx

    j’avais la même idée de mettre un dos numérique mais j’ai finalement laissé tomber.
    il existait des solutions :
    Silvestri faisait des adaptateurs pour des dos numériques Hasselblad, Leaf, Megavision et Phase One.
    http://www.silvestricamera.it/eng/prodotti_eng/digital%20accessories/digital_accessories.htm
    kapture Group aussi : http://www.kapturegroup.com/phase/phase.html#bronica_a

    qques infos ici :http://forum.luminous-landscape.com/index.php?topic=28461.0

    on pouvait sinon apparemment monter directement des vieux dos numérique comme Leaf Valeo, Leaf Aptus.

  5. rdgx

    chers et introuvables, c’est pour ça que j’ai abandonné l’idée
    (et je préfère finalement prendre le temps de l’argentique, puisque ce chouette appareil l’est.)

  6. John

    Bonjour à tous.

    Depuis peu, j’ai un ETRS. Un vrai plaisir de l’utiliser. Mais sur mes deux premières pellicules, j’ai le même problème – une bande horizontale claire (donc foncé sur le négatif) sur presque chaque négatif. Cette bande court sur toute la largeur de la pellicule et fait à peu près le quart de la hauteur du négatif. Elle se trouve dans la partie supérieure du négatif.

    Est-ce quelqu’un connaît ce problème et surtout sa cause?

  7. Roland-GARDIN

    Bonjour, ça fait plaisir de parler d’un appareil qui vous a accompagné durant 26 ans, (j’ai la facture de l’importateur AICO du 29/10/79, sous les yeux, d’un total de 20.437,54 francs TTC, remise de 15% sur le HT comprise ! Boitier, Prisme AE, Dos 2×120 et 1×220, poignée rapide, parasol pro, levier MAP, 50mm, 75mm, 150mm, Soufflet auto, bague allonge 28 )…. J’étais parti au salon de Paris 1979 pour un Mamiya 645 dont je connaissait l’emploi et le résultat. Mais au vu de l’ergonomie et des possibilités des optiques et surtout dos et accessoires de visée et motorisation, la commande fut passée illico ! Je ne pus que m’en féliciter… La qualité était au rendez vous sans aucune panne durant tout ce temps. La définition des optiques sans valoir les Zeiss de la Technica-Press-Linhof (que cet appareil remplaçait) permettait tout de même des agrandissements de l’ordre du Mètre carré. J’ai complété en 80 et 81 par une motorisation et un deuxième boitier. Quand les dos numériques sont apparus ils étaient adaptable mais surtout sur le modèle ETRSi qui avait des contacts au niveau du dos, autrement il fallait utiliser la prise flash pour piloter l’exposition du dos numérique (deux marques ??? s’adaptaient) – (pour cette étape technique, je suis passé au petit format Canon) … … Actuellement ces boitiers, comme moi à la retraite, fonctionnent (toujours) pour les démonstrations d’argentique dans les clubs.… … Les optiques me servent sur banc de reproduction pour de l’hyper-macro (12x), avec un boitier Canon Eos 7d (dont il existe une bague adaptatrice) – Il y a quelques erreur dans la description (pile obligatoire… et ??… ) pas bien grave… bref certainement LE meilleur appareil de ma carrière !!!

  8. Roland GARDIN

    Je voudrait pondérer le verdict (5) L’appareil n’est pas plus lourd que les Nikon, Canon ou autre Contax de l’époque mais beaucoup plus universel. L’utilisation au studio est un peut délicat si l’on travail comme au Blad avec la visée de poitrine (pour moi, le format était insuffisant, malgré ce que j’en dis sur les rapports d’agrandissement), il fallait se coller l’œil sur la loupe avec de mauvaises contorsions selon la hauteur du cadrage. Dans ce cas j’employais le Mamiya RB67 qui, une fois la MAP faite permettait le suivi du cadrage assez éloigné du dépoli. Par contre le Bronica ETRS pouvait, avec sa poignée rapide se manipuler aussi rapidement qu’un 24×36 pour le shooting acrobatique !

  9. Jean-Claude CROS

    Bonjour à tous (et toutes). J’ai acheté récemment un ETR si avec zenzanon 75 mm, qui a l’air en état correct mais qui me pose un réel problème à savoir qu’une fois sur deux l’obturateur ne s’ouvre pas après déclanchement ce qui se traduit par une obscurité complète à travers le viseur AE II.
    Si quelqu’un à une solution je suis preneur.
    Merci à l’avance.

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